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jeudi 10 juillet 2014

Yahwé et Allah n'ont plus de larmes

 Jeudi matin, 6h30 je prends mon petit déjeuner tout en préparant des concombres à la crème et du poulet à l'indienne pour le midi.


temps gris, il pleut. Dans un vert intense, seuls les hortensias donnent une touche de gaité. Je pars avec Camille au lycée travailler.



Mais auparavant, nous nous arrêtons à "La Route est belle" une vieille auberge des années 30, perdue dans les agressions urbanistiques. Elle a gardé tout son charme. Nous nous y arrêtons le temps de prendre un pain au chocolat et un café. 


Nous nous y arrêtons le temps de prendre un pain au chocolat et un café. 



Sitôt arrivés "au boulot" dans mon bureau, Camille rejoint deux autres vacataires  employés pour faire du secrétariat, et moi je me replonge dans l'enregistrement des services par discipline, Histoire, Lettres…



Je profite de la pause café pour fixer au mur de mon bureau un croquis du XVIIIe siècle. 


Charmant chevreuil qui a encore toute sa fraîcheur malgré les tâches de rouille. 


Le midi, un manchon improvisé se tient dans la salle de réunion. Je sors ma salade de concombre à la menthe du jardin préparée ce matin…


Puis le poulet à l'indienne et à la ciboulette serti de rose trémière 


En fin de journée, je fixe deux gravures colorées représentant le costume de Directeur

et membre du conseil des Cinq-cents







Je les place de part et d'autre d'un portrait officiel de Bonaparte, 1er consul… déniché à la brocante de Mézilles il y a plusieurs années


de retour à la maison je cueille quelques figues





Avec les enfants, nous nous apprêtons à prendre une boisson apéritive… le dîner suivra…




Camille me demande d'ouvrir le boîtier de l'horloge comtoise que je viens de remonter

Une journée vient de passer… tout en douceur ! 

Non pas pour tous justement. Pendant ce temps, Yawhé et Allah n'ont plus assez de larmes pour pleurer leurs enfants assassinés en leur nom… et pour qui le temps s'est irrémédiablement arrêté... pour quoi ?



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