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samedi 30 août 2014
mardi 19 août 2014
Pâté à la Andrée Hillairet
"y cuisine l'goret"
De mon enfance, je garde de lointains souvenirs de la cuisine du cochon. C'est quarante ans après que je recherche la recette…
les souvenirs olfactifs me reviennent et me permettent de retrouver les ingrédients
un pied de veau pour faire une gelée
deux pans de barde pour enrober le pâté
les odeurs des épices, des oignons, de l'échalote
de la poitrine de porc
dans "une chaussette" je concasse des grains de poivre noir de Kampot, de genièvre, et des clous de girofle auxquels j'ajoute thym, romarin, sauge et laurier…
je ficelle ma chaussette
et la place dans une eau salée pour parfumer les sucs du pied de veau
pendant ce temps je hache la viande en prenant soin d'incorporer persil, oignon, échalote par moment… Je revois alors mon père prendre à pleines poignées la chaire et la brasser dans une jatte en y incorporant généreusement du sel, de l'eau de vie…
Comme autrefois, un four n'est pas chauffé pour un seul but… très chaud il cuit deux fournées de cannelés bordelais, la première au rhum, la seconde au vin de marsala.
Les cannelés sont destinés à un apéritif dînatoire chez monseigneur le vicaire épiscopal au château de Ravières…
la recette est toute simple: mélanger dans une jatte 2 jaunes d'oeufs, 2 oeufs entiers, 100 gr de farine, 250 gr de sucre, et 6 généreuses cuillerées à soupe de rhum pendant ce temps faire cuire 50 cl de lait avec deux cuillerées de sucre (tirées des 250 gr), 50 gr de beurre salé et une gousse de vanille. introduire doucement tout en brassant le lait chaud à la pâte.
Ensuite dans un four qui sera moins violent mais qu'une fois éteint n'empêchera pas les pâtés de dorer et de finir de cuire…
Comme autrefois, un four n'est pas chauffé pour un seul but… très chaud il cuit deux fournées de cannelés bordelais, la première au rhum, la seconde au vin de marsala.
Les cannelés sont destinés à un apéritif dînatoire chez monseigneur le vicaire épiscopal au château de Ravières…
la recette est toute simple: mélanger dans une jatte 2 jaunes d'oeufs, 2 oeufs entiers, 100 gr de farine, 250 gr de sucre, et 6 généreuses cuillerées à soupe de rhum pendant ce temps faire cuire 50 cl de lait avec deux cuillerées de sucre (tirées des 250 gr), 50 gr de beurre salé et une gousse de vanille. introduire doucement tout en brassant le lait chaud à la pâte.
Ensuite dans un four qui sera moins violent mais qu'une fois éteint n'empêchera pas les pâtés de dorer et de finir de cuire…
il ne vous manque que les arômes magnifiques des épices, du laurier et de la barde grillée et le crépitement du pâté qui frémit de bonheur
il me reste à mettre par dessus la gelée mais j'attends qu'ils aient refroidi pour couler pardessus ma gelée de pied de veau…
mercredi 13 août 2014
comme vache qui pisse
dimanche 10 août 2014
Hildegarde et Florentin de la Jousselinière épisode 1
Florentin, quel est ce doux parfum qui flatte mes narines ?
Je ne sais pas très chère… à moins que ce ne soit ...
des truffes de Bourgogne fraîchement cueillies par Lucie et Jules dans les bois de l'Yonne en ce dimanche après-midi pluvieux du 10 août 2014!
Voyez-vous Hildegarde… j'aime bien quand vous me servez ainsi !
dimanche 3 août 2014
La Rochelle et les Noirs
Pour une journée à La Rochelle, nous décidions de renouer avec la voile, une sortie en mer sur un 420.
C'est la marée basse, il faut attendre deux heures.
Nous décidons alors de faire un tour dans le vieux port
Le drapeau québécois m'invite à revisiter le merveilleux musée du Nouveau Monde dans l'hôtel Fleuriau.
Nous battons le pavé rochelais
Des gens nous indiquent le chemin pour se rendre à l'hôtel Fleuriau
Pendant que les chevaux de trait sont apprêtés pour tirer les tonneaux…
…bien lourds, ils contiennent de l'eau de vie que raffolent les gens du Nord. De Bruges à Hambourg, il est de coutume de couper l'eau de vie avec de l'eau…
Tirez donc les gars… il ne s'agit pas de briser ces tonneaux… dans la cale…
des badeaux… à moins que certaines de ces dames négocient une passe dans l'une des chambres qui se louent à la journée… Choderlos de Laclos et le marquis d'Arçais ont leurs habitudes…ou plutôt des "connaissances"…
Les charretiers qui arrivent pour certains de la plaine de Benet et d'Oulmes livrent leurs balles de blés bons à être moulu pour fabriquer des biscuits, nourriture de base des marins…
le baudet vient d'être bâté…
à marée basse, certains carènent leur navire pour maintenir sa vitesse et tout simplement assainir cet élément précieux …
barque de cabotage… à manier avec prudence… l'autre jour sur la Sèvre à Coulon, le mât est tombé et a blessé mortellement Philippe Chollet…
Nous voici plongés dans un autre monde, Domingue ou l'île espagnole, fleuron des Antilles françaises…
les marins et les investisseurs nous en parlent dès leur retour d'expédition
quelques uns vont même jusqu'à naturaliser des animaux pour leur cabinet de curiosités qui fait l'admiration des invités
oiseaux, reptiles, mammifères tous nous intéressent
Contre les murs des salons de l'hôtel Fleuriau, sont tendus des tissus au motif rappelant l'Amérique et les îles
Touche d'exotisme distrayant nos dames qui bien évidemment ne peuvent faire pareil déplacement…
Les lys flottent sur toutes les mers pour la Gloire du royaume…
mais rien ne se fait sans les armes, l'usage de la force, l'abus même…
Sur les navires en pleine mer, il arrive trop souvent que les noirs se révoltent… Situation délicate, où il faut tuer pour l'exemple mais préserver "la marchandise" sans quoi l'armateur ferait faillite.
La vérité est voilée par la curiosité… la négritude complait dans ce qu'elle a d'exotique
les horlogers exploitent le filon
on raconte même des histoires extravagantes comme celle d'une Européenne éprise d'un esclave qu'elle finit par libérer… ce qu'on n'inventerait pas pour vendre du papier…
mariage curieux…parodie…
qui offre l'occasion de dresser un tableau complet de curiosités…
richesse des couleurs et des motifs qui trahissent l'origine de ceux qui les portent
jusqu'où peut aller la curiosité…
derrière ces "déguisements" se cachent des êtres humains…
au regard triste…noyé dans des souvenirs
regard accusateur à juste titre
fixé sous verre du premier quart du XIXe
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